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En France,  le coronavirus bovin est le 1er virus identifié dans les analyses faites dans le cadre d’épisodes respiratoires chez les jeunes bovins.

Une publication française vient de confirmer l’intérêt de la vaccination respiratoire des vaches laitières en fin de gestation pour apporter une 1ère protection aux veaux recevant leur colostrum.

Les maladies respiratoires sont la deuxième cause de mortalité après les diarrhées chez les veaux non sevrés[1]. Chez les veaux qui survivent, la croissance et les performances de production sont fortement pénalisées !

Les pertes cumulées en cas d’échec de transfert d’immunité sont estimées en moyenne à 60€ / veau laitier et à 90€ / veau allaitant.​ A chaque mise-bas il est recommandé de :​ Source : Raboisson D., Plos One, 2016. 

Pour prévenir les diarrhées du jeune veau, toutes les mesures visant à diminuer la pression d’infection sont bénéfiques. En effet, plus le moment du contact entre le veau et les agents pathogènes est retardé, plus la quantité d’agents pathogènes est faible dans l’environnement, plus le veau est apte à se défendre pour éviter le développement d’une forme clinique. Dans cet objectif, des actions simples s’avèrent bénéfiques :

La fréquence respiratoire des bovins augmente rapidement en cas de température élevée. Elle est ainsi un bon indicateur du stress thermique; celui-ci est donc facilement identifiable sans appareil de mesure ni manipulation des animaux. En cas de ‘coup de chaud’ annoncé, mettez en place les mesures préventives appropriées : accès à l’eau facilitée, zone d’ombre … Lire la suite

Lydie DOMONT (éleveuse laitière et allaitante à l’EARL de Bethencourt – Sigy-en-Bray 76) et son vétérinaire Jonas CUVILLIER vous parlent de prévention en santé respiratoire des veaux.

“C’est une exploitation familiale de 3 associés en polyculture élevage en blonde d’Aquitaine située dans le Tarn, au milieu du vignoble gaillacois.

Nous sommes naisseur-engraisseur, notre cheptel est constitué de 150 mères, nous finissons toutes les femelles, quant aux plus jeunes elles partent grasses à l’âge de 15 mois.