Le vêlage à 2 ans est un objectif chez les vaches laitières (Holstein et Montbéliardes) pour optimiser le niveau de production et la longévité. Et par la même occasion, réduire l’empreinte carbone du litre de lait produit. Mais des craintes sont parfois formulées quant au risque de réforme prématurée sur des animaux vêlant trop jeunes.
Les données de 8 millions de vaches Holstein et Jersiaises, en 1ère lactation, ont été suivies entre 2010 et 2017 aux Etats-Unis.
Le % d’animaux quittant le troupeau en 1ère lactation a été calculé en cumulant les réformes et la mortalité au cours des 300 premiers jours de lactation*.
Dans cette étude, le vêlage autour de 2 ans – et à au moins 20 mois d’âge – n’est pas associé à une augmentation du taux de réforme. En revanche, le vêlage à moins de 20 mois correspond aux interruptions de carrière (en 1ère lactation) les plus élevées.
Rappelons que le vêlage précoce est possible à condition que les génisses soient inséminées à un poids suffisant (jamais moins de 380kg en race Holstein pour les vêlages les plus précoces, au moins 400 kg à 400 jours pour un vêlage à 22 mois) et vêlent suffisamment lourdes (620 kg).
*Les valeurs dans cette étude américaine sont particulièrement basses, beaucoup plus faibles que celles mesurées en France (taux de réforme en 1ère lactation voisins de 20 à 25%).
Source : FOURDRAINE, Progressive Dairy 2022.
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