En cas de déficit énergétique trop prononcé après vêlage, la vache produit des corps cétoniques en excès. L’un de ceux-ci, le béta-hydroxybutyrate, peut être dosé facilement dans le sang, avec un résultat obtenu en quelques secondes.
La vache est considérée en déficit énergétique lorsque la valeur obtenue au cours de la 1ère semaine de lactation est ≥ 1,2 mmol/l, avec pour conséquences :
- une baisse de la production laitière de 3,7kg / jour tout au long de lactation,
- une réduction de 30 % des chances de gestation à 150j de lactation,
- un risque de réforme dans les 300 premiers jours de lactation multiplié par 2,5.
Ainsi, la maitrise du déficit énergétique après vêlage conditionne fortement les performances de production et de reproduction au cours de la lactation. Une bonne gestion de la préparation au vêlage et des transitions alimentaires sont les clés de la réussite.
Source : Rodriguez Z., Journal of Dairy Science, 2022.