
ÊTRE VIGILANT,
C’EST ÊTRE PRÉPARÉ…
Avez-vous déjà évoqué le coronavirus respiratoire avec votre vétérinaire comme agent primaire responsable de complications sévères en maladies respiratoires bovines ?
Ce qu’il faut savoir :
Le coronavirus bovin (BCoV) est un virus pneumo-entérique qui infecte les cellules du tractus digestif et respiratoire (a minima supérieur). Son excrétion nasale et fécale peut être longue et intermittente sans que les animaux n’expriment continuellement de signes cliniques.
Les formes cliniques incluent non seulement la diarrhée néonatale du jeune veau, les infections respiratoires supérieures et profondes mais également la dysenterie hivernale ou entérite hémorragique chez les adultes.

L’expression clinique (forme digestive et/ou respiratoire) et l’intensité des signes cliniques seraient davantage liées aux interactions avec le microbiote local et les autres agents associés, la voie d’inoculation (oro/nasale), la charge infectieuse et l’immunité de l’hôte qu’à des différences génétiques entre les souches.
Pourquoi le BCoV occupe une place primaire au sein des agents du complexe respiratoire à maîtriser ?
Il génère a minima une infection de l’appareil respiratoire supérieur subclinique à modérée; favorisant les sur/co-infections bactériennes.
Dans les conditions du terrain, il est généralement associé à d’autres agents infectieux.
Il peut également provoquer à lui seul une pneumonie interstitielle sévère (détresse respiratoire, mortalité).

Comment l’infection de l’appareil respiratoire supérieur par le coronavirus respiratoire augmente le risque d’infection profonde sévère ?
Le schéma de diffusion et propagation du BCoV pourrait être expliqué par 3 facteurs
1. Présence d’animaux asymptomatiques (porteurs) en élevage. Ces animaux excrètent le virus via les sécrétions nasales et les matières fécales et contribuent à infecter les nouveau-nés et les autres animaux plus sensibles lors de stress (sevrage, rassemblement, mouvements – changement de cases).
2. Excrétion longue et dans l’environnement d’animaux infectés (adultes lors de dysenterie hivernale – entérite hémorragique, diarrhées et/ou maladie respiratoire chez les veaux).
3. Le virus se transmet aussi indirectement via l’environnement (sol et air) et le matériel (bottes, bétaillère, vêtements). Il a été démontré que le virus pouvait rester infectieux au moins 24h dans l’environnement des animaux excréteurs et sur le matériel souillé (bottes, bétaillère, vêtements).
L’impact technico-économique des épisodes respiratoires est considérable. Les infections respiratoires subcliniques et cliniques ont des conséquences directes ou indirectes sur la santé et les performances à court et long termes, altérant ainsi la carrière productive des animaux infectés :
1. Une diminution significative de la production laitière en 1ère lactation (-525 kg en moyenne) a pu être démontrée lors de lésions à l’échographie pulmonaire de génisses non sevrées.
2. Un retard de l’âge au 1er vêlage (+ 15 jours) a également été décrit lors de maladies respiratoires dans le jeune âge.
3. À l’engraissement de jeunes bovins, la diminution des performances de croissance peut atteindre de -61 à -108 grammes/jour, et accroître la durée d’engraissement de +44 à 59 jours (selon la sévérité de l’affection respiratoire).
Votre vétérinaire vous accompagne pour une meilleure investigation et compréhension de ce virus dans vos élevages en suivi.
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Médicament vétérinaire soumis à ordonnance.
Bovilis Nasalgen-C Lyophilisat et solvant pour suspension pour pulvérisation nasale pour bovins – Médicament vétérinaire indiqué chez les bovins pour l’immunisation active des bovins à partir du jour de la naissance afin de réduire les signes cliniques respiratoires supérieurs et l’excrétion virale nasale de l’infection par le coronavirus bovin. Début de l’immunité : 5 jours. Durée de l’immunité : 12 semaines. Mises en garde particulières : vacciner uniquement les animaux en bonne santé. Les animaux doivent de préférence être vaccinés au moins 5 à 7 jours avant une période de stress ou une pression d’infection accrue. Contre-indications : aucune. Précautions particulières d’emploi : les bovins vaccinés peuvent excréter la souche vaccinale par voie nasale ou par voie orale après la vaccination. Une excrétion a été observée jusqu’à 9 jours suivant la vaccination mais peut persister plus longtemps. La souche vaccinale peut se transmettre à d’autres bovins. La transmission à d’autres espèces n’a pas été étudiée et ne peut être exclue. Il est recommandé de vacciner tous les veaux du troupeau. Des procédures de biosécurité appropriées visant à limiter le risque d’introduction et de propagation de l’infection par le coronavirus bovin dans l’élevage doivent faire partie des outils de prévention. Temps d’attente : zéro jour. Lire attentivement la notice. Demandez conseil à votre vétérinaire. Si les symptômes persistent, consultez-le.
Médicament vétérinaire soumis à ordonnance.
Bovilis® Intranasal RSP Live lyophilisat et solvant pour suspension pour pulvérisation nasale pour bovins – Médicament vétérinaire indiqué chez les bovins pour l’immunisation active des veaux dès le jour de la naissance pour réduire les signes cliniques de maladie respiratoire et l’excrétion virale causées par le virus respiratoire syncytial bovin (VRSB) et le virus parainfluenza 3 (PI3). Mise en place de l’immunité : VRSB : 6 jours (pour les veaux vaccinés à la naissance) ; 5 jours (pour les veaux vaccinés à partir d’une semaine d’âge). PI3 : 1 semaine. Durée de l’immunité : 12 semaines. Contre-indications : aucune. Précautions d’emploi pour l’utilisateur : sans objet. Temps d’attente : zéro jour. Lire attentivement la notice. Demandez conseil à votre vétérinaire. Si les symptômes persistent, consulter votre vétérinaire.
ELV-FR-BOV-241000003 – Janvier 2025 – N° AP 2025/4467